vendredi 16 juin 2017

N comme Noyer

Quand on travaille en généalogie descendante, les recherches ne s’arrêtent jamais. Il y a toujours une branche à retracer, un enfant ayant quitté le nid pour fonder un foyer dans le village voisin, ou à l’autre bout du canton, du département, ou du pays ! Et cette famille Noyer a déployé des branches tentaculaires dans cette partie de la Drôme.

Et je ne pouvais pas ne pas évoquer cette famille Noyer, puisque je retravaille dessus depuis l’automne dernier, et c’est à cause de cela que j’ai failli rater le challenge AZ !

Evidemment, il y a des liens avec la famille Cavet : le mariage de Charles Cavet avec Louise Noyer. Un mariage qui a d’ailleurs été essentiel pour raccrocher des branches Cavet entre elles.



C’est en effet dans leur contrat de mariage du 1er octobre 1693 chez Maître Peyrot (AD Drôme, 2 E 17092) qu’il est fait mention des mariages de ses frères Jacques et Jean dont il était difficile d’identifier le lien de fratrie les unissant. Le notaire Peyrot évoque les contrats de mariage de Jacques Cavet avec Diane Brachet (Maître Chalon) et de Jean Cavet avec Françoise Marcel (Maître Groset). Malheureusement, il n’y a pas de registres déposés aux archives de Valence pour ces deux notaires.

Mais revenons aux Noyer.

L’origine de cette famille est connue depuis la fin du xvème siècle. Louise Noyer est la fille de Jean et Catherine Tavan, et la petite fille de David Noyer, châtelain de Comps et Orcinas, deux villages voisins de Bourdeaux. Son oncle et son cousin étaient les notaires de Vesc. Une famille très implantée dans la région donc.

Charles et Louise n’ont eu qu’un fils de leur union :
** Jean Pierre, né le 13 février 1695 à Bourdeaux, décédé le 6 août 1696 à Bourdeaux.
Il est mentionné, dans l’acte de sépulture de son fils, que Louise Noyer est décédée.


Il faut noter aussi un autre lien entre les familles Cavet et Noyer : Jean-Charles, le fils du premier mariage de Charles, le marchand drapier de Bourdeaux, s’est marié à Dieulefit le 31 août 1761 devant le Pasteur Rozan avec Marguerite Vernet, issue d’une grande famille de foulonniers protestants. La grand-mère maternelle de Marguerite Vernet était Françoise Noyer, une petite-fille de David Noyer, le châtelain de Comps et Orcinas au début du xviième siècle, dont on vient de parler.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire