Plongée dans la noblesse bretonne
Il fallait bien trouver un K... et en fouillant un peu
dans mon arbre, j’ai trouvé une candidate pour cette lettre, Françoise KERHALIC
que plusieurs généanautes (les généalogistes sur Internet) donnent comme étant la mère de Michel NOUAIL.
Source : FRAIN Edouard, Tableaux généalogiques, notices et documents inédits au soutien du
Mémoire où il est fait mention de plusieurs familles établies à Vitré et
paroisses environnantes aux XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, Vitré,
Lécuyer, 1889.
Nous voilà donc à Vitré, en Bretagne, au début du XVème
siècle.
Source : Carte de Cassini. 97. [Laval] (BNF)
Mais avant d’arriver à Vitré, il faut se rendre près de
130 kilomètres à vol d’oiseau plus au sud, au bord du lac de Grand-Lieu. C’est
le mariage de Jean MICHAUD avec Jeanne GENNOUY le 15/04/1749 à Saint-Philbert
de Grand-Lieu.
Source : AD Loire-Atlantique
Une petite transcription s'impose pour les néophytes :
On note que l’épouse n’est pas correctement nommée. A la première lecture, on aurait l’impression qu’elle est fille naturelle car sa mère Jeanne GUIMELEU est principalement indiquée comme veuve. Les actes de baptême de ses enfants à Saint-Colombin montreront qu’elle se nomme bien Jeanne GENNOUY. Et si on se penche sur la mère, Jeanne GUIMELEU, on remarque qu’elle est dite "La Perrière", originaire de la paroisse de Blain. Et qu’elle est la seule à signer l'acte.
Janne originaire de la paroisse de Blain, fille de Janne Guimeleu dite La Perrière, ladite Guimeleu veuve d'Armel Genoui de la ditte paroisse de Blain
On note que l’épouse n’est pas correctement nommée. A la première lecture, on aurait l’impression qu’elle est fille naturelle car sa mère Jeanne GUIMELEU est principalement indiquée comme veuve. Les actes de baptême de ses enfants à Saint-Colombin montreront qu’elle se nomme bien Jeanne GENNOUY. Et si on se penche sur la mère, Jeanne GUIMELEU, on remarque qu’elle est dite "La Perrière", originaire de la paroisse de Blain. Et qu’elle est la seule à signer l'acte.
Il n’en fallait pas plus pour attiser ma curiosité. On
trouve alors à Blain l’acte de mariage GENNOUY-GUIMELEU en 1717, ainsi que l’acte
de baptême de Jeanne en 1695. Mais c’est dans l’acte de mariage de ses parents
Paul GUIMELEU et Louise DES GRANGES que "La Perrière" apparait à
nouveau : Paul était Sieur de La Perrière.
A quoi pouvait correspondre ce titre ? Je n’ai pas
encore trouvé. Mais on retrouve cette famille dans "L’histoire de l’église
réformée de Vitré aux XVIe et XVIIe siècles" par Jean-Luc TULOT, disponible sur
Internet :
140. L'armurier Jean Guymeleu avait épousé le 20 juin 1626 à Vitré Jeanne Boisramé qui lui donna neuf enfants à Vitré de 1627 à 1636. Leur fils Paul épousa le 20 février 1662 à Blain Rachel Perdreau et leur fille Judith épousa le 8 février 1665 à Blain l'armurier Isaac Bonnaud. Jean Guymeleu mourut le 5 décembre 1673 à Blain et Jeanne Boisramé le 15 janvier 1681.
Judith Guymeleu, veuve depuis le 2 mai 1679, abjura le 8 février 1681 à Blain pour se remarier quatre jours plus tard avec un catholique Guillaume Quenille. Paul Guymeleu abjura le 25 novembre 1685 à Blain avec sa seconde épouse Esther Bongrain. Celle-ci mourut le 25 juin 1690 sans avoir reçu les sacrements. Paul Guymeleu se remaria le 16 août suivant à Blain avec une nouvelle catholique Louise De Grange.
La boucle se boucle et l’affaire se corse. Je ne connais
pas du tout les archives bretonnes, et me contente de me fier, à tort ou à
raison, aux ouvrages disponibles sur Internet concernant cette branche
GUYMELEU/GUIMELEU qui aboutit jusqu’aux NOUAIL, appelés aussi NEDELLEC ou NOEL,
seigneurs de Roc’Hledan, dont Jean, époux de Françoise KERHALIC.
Armes de la famille NOUAIL/NEDELLEC/NOEL :
De sable à un cerf passant d'or.
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