Charité bien ordonnée termine par soi-même
Il fallait bien que j’évoque à un moment mon patronyme,
et j’ai choisi comme porte d’entrée, pour finir ce ChallengeAZ, mon couple de
sosas 32 et 33 : les grands-parents de mon arrière-grand-père, Jules et Zénobie BOURGEOIS.
Retour en Lorraine, dans le secteur de Verdun, dans
l’actuel département de la Meuse.
Source : Carte de Cassini. 110. [Verdun] (BNF)
C’est à Mangiennes qu’est née Marie Zénobie HABRANT.
François, son père (1810-1887), exerçait la profession de maçon. Venu de
Damvillers, il s’était installé dans ce village en épousant Marie Joseph
GUILLEMIN (1813-1888), fille de Jean-Baptiste (1788-1870) et Marie Marguerite
COLIN (1785-1869), un couple qui fut ma toute première grosse erreur
d’homonymes, ces deux noms assez répandus dans la région m’ayant joué un
mauvais tour.
Elle est nommée Marie Sénobie, avec un "S" lors
de sa naissance.
Source : AD Meuse
Mais c’est bien avec un beau "Z" qu’elle signe
son acte de mariage en 1861.
Source : AD Meuse
Son mari, François Jules BOURGEOIS était menuisier et
vivait bien plus au nord-est : à Villers-la-Montagne, tout à côté de
Longwy. Ensemble, ils ont eu 10 enfants qui ont tous vécu jusqu’à l’âge adulte.
Parmi eux, Charles BOURGEOIS (1870-1929), le père de mon arrière-grand-père,
ouvrier mineur avant de gagner la région parisienne où il vendait du poisson,
après la Première Guerre Mondiale.
Zénobie est décédée le 08/05/1917 à Villers-la-Montagne.
Source : AM Villers-la-Montagne
Chez les BOURGEOIS, Jules (1828-1890) était le cinquième
fils d’une fratrie de six, qui là aussi, ont tous fondé une famille. Eugène,
Victor, Augustin, Jean-Louis, Jules et Alphonse tous nés à Avillers, étaient
les fils de Dominique BOURGEOIS et Marie Thérèse MASSON. Et c’est l’acte de
naissance du père qui m’a fait froncer le sourcil. On le trouve à Bouligny,
toujours dans la Meuse, pas très loin de Mangiennes.
Source : AD Meuse
Le 30 décembre 1793, Marie Barbe BOURGEOIS a 25 ans quand
elle donne naissance à Dominique. C’est sa tante, Magdelaine BOURGEOIS qui
déclare la naissance. Cette dernière était en effet la sœur de Marie BOURGEOIS,
mère naturelle de Marie Barbe. Deux générations d’enfants naturels donc.
C'est une chance que le père soit nommé, j'ai rencontré de nombreux enfants naturels en Isère et le père n'est que très rarement mentionné. Avez vous consulté les archives communales de Landres pour la période révolutionnaire ? Si le père est engagé volontaire, il y a peut être des listes de soldats engagés qui furent dressées par la commune.
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