Un cordonnier nommé Meunier
Il va là encore être question de voyage, comme quoi nos
ancêtres avaient bien la bougeotte ! Les migrations ont toujours existé,
et là Alexandre MEUNIER a parcouru 350 kilomètres pour se marier et fonder une
famille. Mais avant de le trouver, il a bien fallu que je remonte jusqu’à lui.
Nous commençons notre balade dans l’Eure-et-Loir, au sud de Chartres, à
Bonneval.
Source : Carte de Cassini. 27. [Chartres] (BNF)
Rosalie MEUNIER (1816-1897) était l’arrière-grand-mère de
mon arrière-grand-mère, en remontant à chaque fois la lignée maternelle. Née à
Villamblain dans le Loiret, elle est décédée à Saint-Cloud-en-Dunois, près de
Châteaudun. On a déjà parlé d’elle (lettre A). Et on trouve son ascendance tout
autour de Châteaudun justement. Son père s’était installé journalier à
Villampuy, et son grand-père, Marin MEUNIER (!) travaillait la laine (!) à La
Bazoche-Gouet.
Le père de celui-ci s’appelait aussi Marin MEUNIER, mais
il était cordonnier ! Nos ancêtres devaient avoir le sens de l’humour pour
trouver des prénoms s’accommodant avec le patronyme. Et ne parlons pas du
métier, tout à fait en raccord avec le nom de famille !
Bref, notre premier Marin, le cordonnier donc (si vous
suivez bien !), était né en 1696 à Bonneval. Il était le fils d’Alexandre
et Madeleine BAUSSET. Et c’est cet Alexandre qui a fait du chemin pour se fixer
en Eure-et-Loir, puisqu’il est originaire de
la paroisse de Saint Amable de la ville de Riom selon son acte de mariage,
en date du 09/09/1687.
Source : AD Eure-et-Loir
Le curé écrit MOSNIER pour le nom de l’époux, jolie
déformation de MEUNIER, fils de Jacques et Françoise VILLERAULT, dont
l’ascendance et le destin nous échappent. Alexandre était cordonnier, parfois
noté Maître cordonnier dans les actes.
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