De Paris à Angoulême
En préparant le Challenge AZ, je pensais avoir des
difficultés pour certaines lettres. Et en fouillant bien dans mes ancêtres, je
suis tombé sur une branche plutôt inexploitée, en Charente, avec une famille
QUILLET. Alors, c’est une branche inexploitée car la majorité des données sont
issues de relevés ou d’internautes, donc je prends avec beaucoup de prudence
ces informations, ne les ayant pas encore toutes vérifiées.
La première étape de cette recherche est à Paris où le père de mon arrière-grand-mère s’est marié en 1889. Grégoire ROBIN,
employé, était né à Nanclars, en Charente. Ses parents habitent alors à
Angoulême. A l’époque de cette trouvaille, boulevard Serrurier à Paris, les
archives commençaient à peine à être mises en ligne, je prévoyais donc d’aller
à Angoulême, mais ça ne s’est jamais fait. A l’instar d’autres branches de ma
généalogie, je n’avais pas de point de chute dans la région, et la Charente me
paraissait bien loin de Paris. C’était plus simple d’aller aux archives à Laon,
Chartres, Orléans ou même Chaumont pour travailler sur d’autres ancêtres.
J’ai donc fait comme tout le monde au début, travailler
par courrier. Une enveloppe timbrée pour la réponse et la mairie de Nanclars me
répondait avec un acte ou deux. Les avancées étaient bien lentes et je
négligeais un peu cette partie de ma généalogie.
C’est bien connu,
on avance plus vite à plusieurs et l’entraide en généalogie est l’essence même
de cette passion. On se partageait donc certaines recherches avec la cousine
germaine de mon père, en se complétant nos découvertes hebdomadaires. Et puis viennent
Internet, les relevés, les associations, Généanet, Généabank... et des
initiatives personnelles d’amateurs. Tout est réuni pour pallier aux
difficultés : la distance, pas d’archives en ligne, le manque de temps.
Chaque génération remontée parait alors comme une petite
victoire. On passe la Révolution avec Louis ROBIN (1757-1836) et Marie MAROT
(1772-1832), mariés en 1794 à Nanclars, les arrière-grands-parents du migrant
François. Et l’on découvre les métiers, les lieux sur les cartes à défaut de
s’y rendre, des noms nouveaux. Le père de Marie MAROT s’appelait Jean, il était
marchand forain, mais pas sûr qu’il vendait des barbe-à-papas à côté de
montagnes russes !
On arrive bientôt aux QUILLET, puisque la grand-mère
maternelle du forain, Marguerite GROS s’était mariée en 1702 avec François
RABALARD. Elle était native de Xambes (j’aurai du le noter pour le
"X" du Challenge !) car son père y était originaire. Mais sa
mère venait bien de Nanclars : Madeleine QUILLET. Son contrat de mariage
avec Jean GROS est signé à Montignac-Charente le 15/01/1665, elle est la fille
de Pierre QUILLET et de Marguerite DE CLERFEUILLE.
Source : Carte de Cassini. 69. [Angoulême] (BNF)
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