samedi 3 juin 2017

C comme Charles, le prénom star

Il y a des prénoms qui marquent des généalogies et rendent compte de la sociologie de la famille. Chez les Cavet, il y a les prénoms d’inspiration biblique, à consonance protestante, comme Moïse, Paul, Pierre ou Jean.
Il y a aussi les prénoms vedettes : Charles et Aimé, représentés dans la descendance des Cavet à 17 reprises, et avec des dérivés, comme Jean Charles par exemple.
J’ai voulu évoquer les Charles car ils apparaissent comme des véritables patriarches, qui ont marqué leurs époques.

Et principalement mon ancêtre Charles Cavet (1707-1773). Il était drapier, comme la plupart des membres de la famille à cette époque, et seul héritier d’Aimé et Anne Garnier.

Charles Cavet s’est marié à deux reprises. D’abord avec la fille d’un chirurgien de Dieulefit, le 20 juin 1730.

Source AM Dieulefit

Puis, veuf, il se remarie avec la fille d’un apothicaire de Livron, le 15 juin 1738.

Source AM Livron-sur-Drôme

Deux unions en dehors de son cercle professionnel. Illustration de l’exogamie sociale et spatiale.

Charles est à l’origine des branches Cavet qui portent encore le patronyme aujourd’hui en Drôme, via ses trois fils : Jean Charles (de son premier mariage) et Jacques Aimé et Louis Aimé, de sa seconde union.

On voit là aussi la répétition des prénoms, Charles et Aimé.

Une répétition que l’on retrouve plus loin dans la descendance. Notamment Charles Louis (1847-1934) père de Charles Albert (1886-1970). Ou encore Jacques Charles Maurice (1762-1840) père de Jacques Aimé (1791-1839), père lui-même de Jacques Charles Aimé (1820-1859), père de Antoine Charles (1856-1895) et Louis Aimé (1859-1902).

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