Il y a des prénoms qui marquent des généalogies et
rendent compte de la sociologie de la famille. Chez les Cavet, il y a les
prénoms d’inspiration biblique, à consonance protestante, comme Moïse, Paul,
Pierre ou Jean.
Il y a aussi les prénoms vedettes : Charles et Aimé,
représentés dans la descendance des Cavet à 17 reprises, et avec des dérivés,
comme Jean Charles par exemple.
J’ai voulu évoquer les Charles car ils apparaissent comme
des véritables patriarches, qui ont marqué leurs époques.
Et principalement mon ancêtre Charles Cavet (1707-1773).
Il était drapier, comme la plupart des membres de la famille à cette époque, et
seul héritier d’Aimé et Anne Garnier.
Charles Cavet s’est marié à deux reprises. D’abord avec
la fille d’un chirurgien de Dieulefit, le 20 juin 1730.
Source AM Dieulefit
Puis, veuf, il se remarie avec la fille d’un apothicaire
de Livron, le 15 juin 1738.
Source AM Livron-sur-Drôme
Deux unions en dehors de son cercle professionnel.
Illustration de l’exogamie sociale et spatiale.
Charles est à l’origine des branches Cavet qui portent
encore le patronyme aujourd’hui en Drôme, via ses trois fils : Jean
Charles (de son premier mariage) et Jacques Aimé et Louis Aimé, de sa seconde
union.
On voit là aussi la répétition des prénoms, Charles et
Aimé.
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