Quand on travaille en généalogie descendante, les
recherches ne s’arrêtent jamais. Il y a toujours une branche à retracer, un
enfant ayant quitté le nid pour fonder un foyer dans le village voisin, ou à
l’autre bout du canton, du département, ou du pays ! Et cette famille
Noyer a déployé des branches tentaculaires dans cette partie de la Drôme.
Et je ne pouvais pas ne pas évoquer cette famille Noyer,
puisque je retravaille dessus depuis l’automne dernier, et c’est à cause de
cela que j’ai failli rater le challenge AZ !
Evidemment, il y a des liens avec la famille Cavet :
le mariage de Charles Cavet avec Louise Noyer. Un mariage qui a d’ailleurs été
essentiel pour raccrocher des branches Cavet entre elles.
C’est en effet dans leur contrat de mariage du 1er
octobre 1693 chez Maître Peyrot (AD Drôme, 2 E 17092) qu’il est fait
mention des mariages de ses frères Jacques et Jean dont il était difficile
d’identifier le lien de fratrie les unissant. Le notaire Peyrot évoque les contrats
de mariage de Jacques Cavet avec Diane Brachet (Maître Chalon) et de Jean Cavet
avec Françoise Marcel (Maître Groset). Malheureusement, il n’y a pas de
registres déposés aux archives de Valence pour ces deux notaires.
Mais revenons aux Noyer.
L’origine de cette famille est connue depuis la fin du xvème siècle. Louise Noyer est
la fille de Jean et Catherine Tavan, et la petite fille de David Noyer,
châtelain de Comps et Orcinas, deux villages voisins de Bourdeaux. Son oncle et
son cousin étaient les notaires de Vesc. Une famille très implantée dans la
région donc.
Charles et Louise n’ont eu qu’un fils de leur
union :
** Jean Pierre, né le 13 février 1695 à Bourdeaux, décédé
le 6 août 1696 à Bourdeaux.
Il est mentionné, dans l’acte de sépulture de son fils,
que Louise Noyer est décédée.
Il faut noter aussi un autre lien entre les familles
Cavet et Noyer : Jean-Charles, le fils du premier mariage de Charles, le
marchand drapier de Bourdeaux, s’est marié à Dieulefit le 31 août 1761 devant
le Pasteur Rozan avec Marguerite Vernet, issue d’une grande famille de
foulonniers protestants. La grand-mère maternelle de Marguerite Vernet était
Françoise Noyer, une petite-fille de David Noyer, le châtelain de Comps et
Orcinas au début du xviième
siècle, dont on vient de parler.
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