lundi 12 novembre 2018

J comme Jean-Baptiste Javelle


3 mars 1829 à Bruniquel, aux confins du Bas Quercy. Un mariage qui ne passe pas inaperçu. Les jeunes mariés sont tous les deux originaires de l'Est de la France.

Source AD82 / Bruniquel / Mariages 1829-1831 - 6 E 026-10

C'est à Pontarlier, dans le Doubs, que naît Jean-Baptiste Javelle, le 26 ventôse de l'an XIII. Ses parents Jean-Claude et Françoise viennent de s'installer là, avec leurs cinq premiers enfants. Trois autres enfants suivront ensuite. Forgerons, ils viennent du Jura d'où Françoise est native. Impossible pour l'heure de savoir d'où est originaire Jean-Claude (pour cause de lacunes dans les archives de Rosay, je lance toujours un appel à l'aide pour ce couple).

La famille va rester à Pontarlier deux ou trois ans, avant de repasser dans le Jura puis en Haute-Saône, de revenir dans le Doubs, et enfin de s'implanter en Côte d'Or, à Bézouotte, entre Dijon et Gray. Tout cela en 20 ans...

Nous voilà ainsi en 1829, à l'autre bout de la France, dans le Tarn-et-Garonne. C'est à Bruniquel aux forges de Caussanus que plusieurs familles travaillent le fer. Parmi elles, les Chameroy dont la fille Thérèse épouse Jean-Baptiste Javelle, sans doute venus tous ensemble de la région de Dijon. Elle est née à Drambon, village voisin de Bézouotte où sont installés les Javelle.

Vont naître de ce mariage cinq enfants semés au gré du périple du retour en Côte d'Or. D'abord à Bruniquel en 1830 naît Lazare, une petite fille qu'on nommera par la suite Céline. On retrouve ensuite la famille dans le massif central, au Veurdre et à Souvigny, au moins jusqu'en 1841. Ils sont ensuite de retour à Drambon en 1846. Puis quand Céline se marie à Autun en 1850, ses parents Jean-Baptiste et Thérèse habitent aux forges de la Capelette près de Marseille. Sept ans plus tard, ils sont rentrés en Côte d'Or, à Velars sur Ouche.


Dijon, le 23 juillet 1872. Rue Saint Philibert, à deux pas de la cathédrale Saint-Bénigne. Jean-Baptiste Javelle s'éteint, après une vie jalonnée d'étapes à travers la France. Sa veuve meurt à l'hôpital, 17 ans plus tard, en 1889. 

1 commentaire:

  1. Mon AAAgrand-père et sa famille grandissante ont déménagé 13 fois en Alsace et les Vosges, mais en tout ils n'ont fait qu'à peut près 250km. L'acte de décès d'un petit dans un village me donnait un indice pour le lieu de sa naissance et ainsi de suite. Annick H.

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