Des
côtes du Rhône aux Corbières
Il
fallait quand même que j’évoque cette famille Noyer qui me prend une grande
partie de mon temps de recherches depuis 2 ans. Ils sont plusieurs à avoir
migré parmi les descendants de Pons Noyer, mon ancêtre souche qui vivait au
milieu du XVIe siècle dans la Drôme. Mais J’ai choisi le destin du fils d’Hélène
Noyer (1737-1772) mariée à Jean Pierre Mielle (1738-1803).
Charles Mielle voit le jour à Montjoux le 18 janvier 1770. Enfant unique, sa mère
décède deux ans plus tard. Son père se remarie peu de temps après, et demeure
auprès de sa deuxième épouse qui lui donne au moins sept autres enfants. Et
Charles disparait complètement de la circulation dans le secteur.
On
le retrouve dans l’Aude, à près de 300 kilomètres de Montjoux. Il est potier quand
il se marie à Saint-Jean-de-Barrou avec Thérèse Jalabert le 10 brumaire an VI.
Source :
AD11 / Saint-Jean-de-Barrou
Ses
parents sont nommés comme s’ils étaient tous les deux vivants, alors que sa
mère est décédée. Aura-t-il préféré affirmer qu’elle était toujours en vie pour
ne pas avoir à produire un acte de décès ? Pourtant son père a donné son "consentement
écrit" au mariage, ce qui tend à prouver que Charles n’avait pas quitté sa
Drôme natale fâché avec sa famille. Ou alors il a produit un faux consentement...
Toujours
est-il que Charles Mielle se fixe dans ce village. Tantôt potier, tantôt
tuilier, l’orthographe de son patronyme varie également. De Mielle, on passe à
Mieille ou Mieilles ou encore Mieilhe. La phonétique et l’accent primaient à
cette époque sur l’orthographe.
Source :
AD11 / Saint-Jean-de-Barrou
Charles
décède le 6 janvier 1844, juste avant d’avoir eu 74 ans. De son union avec
Thérèse Jalabert, il a eu 8 enfants. Qui se sont tous mariés et qui ont tous eu
des descendants.
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