jeudi 15 novembre 2018

M comme Charles Mielle


Des côtes du Rhône aux Corbières

Il fallait quand même que j’évoque cette famille Noyer qui me prend une grande partie de mon temps de recherches depuis 2 ans. Ils sont plusieurs à avoir migré parmi les descendants de Pons Noyer, mon ancêtre souche qui vivait au milieu du XVIe siècle dans la Drôme. Mais J’ai choisi le destin du fils d’Hélène Noyer (1737-1772) mariée à Jean Pierre Mielle (1738-1803).

Charles Mielle voit le jour à Montjoux le 18 janvier 1770. Enfant unique, sa mère décède deux ans plus tard. Son père se remarie peu de temps après, et demeure auprès de sa deuxième épouse qui lui donne au moins sept autres enfants. Et Charles disparait complètement de la circulation dans le secteur.


On le retrouve dans l’Aude, à près de 300 kilomètres de Montjoux. Il est potier quand il se marie à Saint-Jean-de-Barrou avec Thérèse Jalabert le 10 brumaire an VI.

Source : AD11 / Saint-Jean-de-Barrou

Ses parents sont nommés comme s’ils étaient tous les deux vivants, alors que sa mère est décédée. Aura-t-il préféré affirmer qu’elle était toujours en vie pour ne pas avoir à produire un acte de décès ? Pourtant son père a donné son "consentement écrit" au mariage, ce qui tend à prouver que Charles n’avait pas quitté sa Drôme natale fâché avec sa famille. Ou alors il a produit un faux consentement...

Toujours est-il que Charles Mielle se fixe dans ce village. Tantôt potier, tantôt tuilier, l’orthographe de son patronyme varie également. De Mielle, on passe à Mieille ou Mieilles ou encore Mieilhe. La phonétique et l’accent primaient à cette époque sur l’orthographe.

Source : AD11 / Saint-Jean-de-Barrou

Charles décède le 6 janvier 1844, juste avant d’avoir eu 74 ans. De son union avec Thérèse Jalabert, il a eu 8 enfants. Qui se sont tous mariés et qui ont tous eu des descendants.

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