mercredi 21 novembre 2018

R comme Auguste Ribes


Le 28 août 1877, dans le Sud du Brésil.

Nous sommes à Dom Feliciano, entre Porto Alegre et Pelotas. C'est là que nait un petit Adolphe, fils d'Auguste et d'Eugénie. C'est la première naissance d'un enfant du couple sur le sol brésilien. Naitra encore une petite Dedimah trois ans plus tard à Pelotas. Tous les autres enfants d'Auguste Ribes sont nés dans la Drôme.


En 1872, toute la famille emménage à Francillon sur Roubion après avoir habité à Félines sur Rimandoule. Et c'est vraisemblablement en 1874 depuis le port du Havre que le couple, et 8 de leurs enfants, embarquent pour le Brésil. Auguste et Eugénie les parents avec Gustave, Lucie Marie, Eugénie Louise, Alcide, Louis, Marie Hortense, Louise et Reseda Pauline, voguent vers une nouvelle vie, vers l'hémisphère sud.
Seul Emile est resté en France. Il décède à l'hôpital de Montpellier d'une tuberculose pulmonaire en 1887.

C'est à Pelotas que les Ribes se fixent en 1880, date de la création de la colonie. Avec plusieurs autres familles françaises, venues souvent du pays basque et des Alpes. Certains ne sont ici que de passage avant de se rentre en Argentine ou en Uruguay, et d'autres se sont implantés. Comme Auguste Ribes, maçon en France, cultivateur et pêcheur au Brésil.

Plusieurs échanges avec Leandro Ramos Betemps, descendant lui même de Français émigrés au Brésil, m'ont permis de retracer le parcours de cette famille drômoise, qui avait disparu des archives après le recensement de 1872 à Francillon sur Roubion !



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