Le
28 août 1877, dans le Sud du Brésil.
Nous sommes à Dom Feliciano, entre Porto Alegre et Pelotas. C'est
là que nait un petit Adolphe, fils d'Auguste et d'Eugénie. C'est la première
naissance d'un enfant du couple sur le sol brésilien. Naitra encore une petite
Dedimah trois ans plus tard à Pelotas. Tous les autres enfants d'Auguste Ribes
sont nés dans la Drôme.
En 1872, toute la famille emménage à Francillon sur Roubion après
avoir habité à Félines sur Rimandoule. Et c'est vraisemblablement en 1874
depuis le port du Havre que le couple, et 8 de leurs enfants, embarquent pour
le Brésil. Auguste et Eugénie les parents avec Gustave, Lucie Marie, Eugénie
Louise, Alcide, Louis, Marie Hortense, Louise et Reseda Pauline, voguent vers
une nouvelle vie, vers l'hémisphère sud.
Seul Emile est resté en France. Il décède à l'hôpital de
Montpellier d'une tuberculose pulmonaire en 1887.
C'est à Pelotas que les Ribes se fixent en 1880, date de la
création de la colonie. Avec plusieurs autres familles françaises, venues
souvent du pays basque et des Alpes. Certains ne sont ici que de passage avant
de se rentre en Argentine ou en Uruguay, et d'autres se sont implantés. Comme
Auguste Ribes, maçon en France, cultivateur et pêcheur au Brésil.
Plusieurs échanges avec Leandro Ramos Betemps, descendant lui même
de Français émigrés au Brésil, m'ont permis de retracer le parcours de cette
famille drômoise, qui avait disparu des archives après le recensement de 1872 à
Francillon sur Roubion !
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