mercredi 1 juin 2016

A comme Adelphine Irène CHEVALLIER

Trois départements pour une ascendance



Pas toujours simple de retrouver des ancêtres qui vivaient à proximité d’une frontière. C’est pourtant ce qui m’est arrivé en travaillant sur une de mes ancêtres, mon sosa 63, Adelphine Irène CHEVALLIER. Avec d’autant plus de complications, que son parcours de quelques kilomètres seulement l’a mené à travers trois départements : Loiret, Loir-et-Cher et Eure-et-Loir.

Direction donc le petit village de Saint-Cloud-en-Dunois, près de Châteaudun.

Source : Carte de Cassini. 28. [Vendôme] (BNF)

Nous sommes en Eure-et-Loir. Et c’est là que nait Adelphine Irène en 1850, elle y est décédée en 1897. Son père, Frédéric CHEVALLIER, venait d’une commune distante de 20 kilomètres plus au Sud : Semerville, dans le Loir-et-Cher (et dont les origines remontent à Ouzouer-le-Marché). Sa mère, Rosalie MEUNIER, était native de Villamblain, tout à côté de Saint-Cloud-en-Dunois, mais se trouvant dans le Loiret (son ancêtre, venu d’Auvergne, s’était installé à Bonneval, on y reviendra).

En une génération, il me fallait faire don d’ubiquité pour pouvoir remonter plus haut, et quand je commençais cette recherche, j’étais allé à Chartres et à Orléans. Aujourd’hui, les archives en ligne ont vivement facilité les choses !

Mais revenons à Adelphine Irène. Elle faisait partie d’une fratrie de 13 ou 14 enfants, dont au moins 8 sont parvenus à  l’âge adulte. Mais à la différence de ses frères et sœurs, qu’on suit à Thiville (28), Lutz-en-Dunois (28), Donnemain-Saint-Mamès (28), Le Mans (72) ou Paris (75), on la retrouve à Orléans (45), où elle épouse le 05/02/1873 Adolphe Léon Désiré PAGEON (1838-1879), déjà veuf deux fois.

Source : AM Orléans

Adelphine Irène est qualifiée de cuisinière, on la retrouve aussi blanchisseuse à Orléans. Le couple n’a qu’une fille Léontine Henriette (1873-1904) avant que Léon PAGEON ne décède. Veuve, Adelphine Irène se remarie, toujours à Orléans, avec Auguste Anatole COURSIMAULT, mais le mariage ne dura même pas un an et demi, suite à la mort de son mari.

Adelphine Irène envoie sa fille chez ses parents, à Saint-Cloud-en-Dunois, comme en atteste les recensements de 1876 à 1886. Je suppose qu’elle est restée à Orléans. Quoiqu’il en soit, c’est dans sa ville de naissance qu’elle revient pour mourir, l’année 1897, quelques semaines après ses parents : Rosalie mourut en juillet, Frédéric au mois de septembre, et Adelphine Irène en octobre. Nous reparlerons du destin de la petite Léontine PAGEON un peu plus tard...

1 commentaire:

  1. En effet, pas évident lorsque nos ancêtres habitent en limite de départements :)

    RépondreSupprimer