mercredi 15 juin 2016

M comme Alexandre MEUNIER

Un cordonnier nommé Meunier


Il va là encore être question de voyage, comme quoi nos ancêtres avaient bien la bougeotte ! Les migrations ont toujours existé, et là Alexandre MEUNIER a parcouru 350 kilomètres pour se marier et fonder une famille. Mais avant de le trouver, il a bien fallu que je remonte jusqu’à lui. Nous commençons notre balade dans l’Eure-et-Loir, au sud de Chartres, à Bonneval.


Source : Carte de Cassini. 27. [Chartres] (BNF)

Rosalie MEUNIER (1816-1897) était l’arrière-grand-mère de mon arrière-grand-mère, en remontant à chaque fois la lignée maternelle. Née à Villamblain dans le Loiret, elle est décédée à Saint-Cloud-en-Dunois, près de Châteaudun. On a déjà parlé d’elle (lettre A). Et on trouve son ascendance tout autour de Châteaudun justement. Son père s’était installé journalier à Villampuy, et son grand-père, Marin MEUNIER (!) travaillait la laine (!) à La Bazoche-Gouet.

Le père de celui-ci s’appelait aussi Marin MEUNIER, mais il était cordonnier ! Nos ancêtres devaient avoir le sens de l’humour pour trouver des prénoms s’accommodant avec le patronyme. Et ne parlons pas du métier, tout à fait en raccord avec le nom de famille !

Bref, notre premier Marin, le cordonnier donc (si vous suivez bien !), était né en 1696 à Bonneval. Il était le fils d’Alexandre et Madeleine BAUSSET. Et c’est cet Alexandre qui a fait du chemin pour se fixer en Eure-et-Loir, puisqu’il est originaire de la paroisse de Saint Amable de la ville de Riom selon son acte de mariage, en date du 09/09/1687.


Source : AD Eure-et-Loir

Le curé écrit MOSNIER pour le nom de l’époux, jolie déformation de MEUNIER, fils de Jacques et Françoise VILLERAULT, dont l’ascendance et le destin nous échappent. Alexandre était cordonnier, parfois noté Maître cordonnier dans les actes.


Source : Carte de Cassini. 52. [Clermont-Ferrand] (BNF)



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