vendredi 10 juin 2016

I comme Ismérie SALLÉ

Migration picarde à Paris


Comme beaucoup de personnes qui ont des ancêtres à Paris, on se retrouve vite en régions en remontant son arbre. Et parfois, il faut faire confiance aux officiers d’état civil pour réussir à passer la barre de 1860, la date où les archives sont encore conservées, les registres antérieurs étant partis en fumée lors d’un incendie pendant la Commune. Et c’est ce qui s’est passé avec mon sosa 19, Eugénie Ismérie SALLÉ, la mère de mon arrière-grand-mère.

Quand elle se marie le 07/09/1889 dans le XIème avec Grégoire ROBIN, né près d’Angoulême, je découvre qu’elle est parisienne et redoute de devoir me frotter aux archives de Paris plus avant. Mais en cherchant son acte de naissance le 24/03/1868 dans le IIIème, j’ai béni le rédacteur !

Source : AD Paris

Les parents étaient venus de l’Aisne pour faire souche à Paris. Direction donc la Picardie, Coucy le Château.

Source : Carte de Cassini. 43. [Laon - Noyon] (BNF)

Le mariage a bien lieu 8 ans et demi avant la naissance à Paris, le 6 juillet 1859. Si Auguste SALLÉ (1838-1912) est né à Soupir, c’est sans doute par "accident", étant donné que ses racines sont ancrées près de Coucy.
Pauline RADET, son épouse (1838-1919) est née à Coucy le Château, mais ses parents viennent d’à côté : Marie Catherine Mélanie SEMBRAS de Jumencourt (et son père a un destin singulier, on en reparlera), Victor RADET de Verneuil où il est né en 1813, et je ne sais pas où il est décédé. Pas à Coucy, pas non plus à Soissons ni à Laon, les deux grandes villes pas loin. A-t-il suivi ses deux filles à Paris après la mort de son épouse en 1866 ? La question est pour l’heure sans réponse.

Revenons aux SALLÉ. Auguste était le fils de Louis Victor (1803-1882) et de Marie Louise Ismérie Scholastique BERTEAUX (1808-1885). On devine d’où vient donc le prénom Ismérie, donné à la grand-mère de notre petite parisienne. Et c’est donc tout à côté de de Coucy que l’on remonte les générations des SALLÉ, notés aussi SALÉ dans les registres. On les trouve jusqu’au milieu du XVIIe siècle, entre Champs et Folembray, où vivaient Paul et Jean SALÉ, deux frères.


Pour la petite histoire, quelques années avant de retrouver cette bisaïeule, un de mes amis, passionné d’histoire comme moi, m’avait emmené visiter le château de Coucy. Et je ne me doutais pas du tout que j’y reviendrais sur la trace de mes ancêtres !

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