samedi 25 juin 2016

V comme Pierre Virgile MERCIER

Dynastie de forgerons


Promenons-nous encore un peu dans la Haute Côte-d’Or, entre les vallées de la Seine et de la Marne où mes aïeux travaillaient le fer. Direction Rimaucourt, en Haute-Marne où s’éteint le 15 novembre 1897 Virgile MERCIER. Sa fille, Emilie (1878-1970) avait épousé quelques semaines plus tôt Louis RIFFAUT, un tanneur venu de Besançon. Ce sont mes arrière-arrière-grands-parents (sosas 28 et 29).

Source : Carte de Cassini. 112. [Joinville] (BNF)

Forgeron, comme ses ancêtres, Pierre Virgile MERCIER s’était installé à Rimaucourt entre 1885 et 1891, mais c’est à Bologne (en Haute-Marne pas en Italie !) que l’on trouve sa naissance en 1845 et son mariage en 1872 avec Marie Anne PARISOT (1847-1880). Ils avaient 5 enfants avant la mort de Marie Anne, le père s’était alors remarié en 1882 avec Rosalie HENRY, avec qui il eut 4 autres enfants. Sur ces 9 enfants, 5 ont vécu à l’âge adulte.

Dans la famille MERCIER, on est forgeron de père en fils ! Et ce n’est pas facile de les suivre. Que ce soit en généalogie ascendante comme descendante. Mais c’était un défi que je voulais relever. En effet, il n’est pas rare du tout de trouver un mariage dans un village et la naissance des enfants dans un autre village, voire un troisième, ou un quatrième, ou plus ! Un parcours du combattant pour retracer la descendance d’un couple de forgerons, comme on l'a déjà évoqué en parlant de la famille JAVELLE (la mère de Louis RIFFAUT)...

Source : AD Haute-Marne

Les parents de Virgile, Jean MERCIER et Marguerite FOUCAULT se sont mariés à Châteauvillain (en Haute-Marne), où résidait l’épouse alors, en 1834. Mais elle était native de Veuxhaulles-sur-Aube (Côte d'Or), d’un père forgeron, né lui-même "malencontreusement" à Aisy-sur-Armançon (dans l’Yonne). Quant à Jean, il faut aller dans les archives de Longchamp-sur-Aujon (dans l’Aube), en 1805 pour voir son acte de naissance.

A la génération précédente, Jean MERCIER, père (1756-1818), est qualifié de chauffeur quand il épouse Françoise LABOURÉ en 1789. Né à Saint-Broing-les-Moines, il travaillait aux forges de Longchamp, où il vivait avec sa mère, Marie BERTRAND. Son père, Dominique, était décédé à Belan-sur-Ource dix ans auparavant.

Le maréchal, Dominique MERCIER, sosa 464, est né à une date qui m’est encore inconnue, mais que je situe entre 1722 et 1723. Il a une sœur née à La Chaume en 1721 et ses parents s’y étaient mariés en 1719. Sa mère Marguerite PARANT est morte à Gurgy-le-Château en 1723. Ce qui est certain, c’est qu’on le retrouve en 1749 à Prusly-sur-Ource, où il épouse Marie BERTRAND, fille d’un laboureur, pour changer !


Source : Carte de Cassini. 82. [Tonnerre] (BNF)

Nous arrivons pour terminer à ce que j’estime être comme le fief de cette famille MERCIER : la paroisse de Lucey. En tout cas, c’est dans ce petit village que vivaient les premières générations de la famille, selon les archives. Antoine MERCIER, marteleur, y était né en 1694. Il est décédé en 1740 à Gurgy-la-Ville, pas très loin donc, après s’y être marié en 1724 avec Jeanne PITOIS. Il était veuf de Marguerite PARANT qu’il avait épousée à La Chaume en 1719.

Son père s’appelait Dominique MERCIER, on le retrouve également marteleur à Lucey, où sont nés tous ses enfants (onze au total !), nés de son mariage en 1686 avec Marie PARIS. Il avait trois frères : Jacques, prêtre de Lucey, Antoine, mort sans postérité (apparemment) à Chateauvillain, et Jean parti dans la Meuse, tous quatre enfants de Dominique et Lucie PERRIN.

Eglise de Lucey

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